Une vision rigoureuse et créative l’écossisme avec une ouverture sur les sagesses d’autres civilisations
Le chapitre libre et souverain des Amis philanthropes (CLSAP) travaille au rite écossais, sans autre adjectif ! C’est une particularité liée à son histoire et partagée par tous les ateliers de la juridiction du Souverain collège du rite écossais pour la Belgique.
Un écossisme en phase avec le monde
Héritier du rite écossais ancien et accepté, le rite écossais structure la progression initiatique du maître maçon vers la connaissance, dans le cadre d’une quête personnelle qu’il appartient à chacun de définir. Il s’inscrit dans la tradition spirituelle de l’écossisme, mais dans une perspective d’ouverture à toutes les philosophies et religions.
Cet universalisme est illustré par l’emblème du CLSAP, qui superpose la croix grecque, l’ankh égyptien et le taijitu chinois.
Cette mise en abîme, liée à la volonté d’être en phase avec l’évolution de la société, est le fondement d’une démarche dynamique de remise en question des rituels légués par le rite écossais ancien et accepté. Une remise en question qui doit être nourrie par l’apport et la créativité de tous et qui, par définition, n’est jamais aboutie.
Dans l’univers de l’écossisme, le Souverain collège du rite écossais pour la Belgique est l’une des rares juridictions à fonctionner de manière démocratique. Elle a en effet rejeté le système pyramidal du rite écossais ancien et accepté, où les juridictions sont dirigées par un conseil de 33 « inspecteurs » cooptés à vie. Les fondateurs lui ont substitué un système représentatif : les décisions sont votées par une assemblée de délégués de tous les ateliers.